Kiki, la petite sorcière

Par Amélie le 7 avril 2015

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Durée : 1h43

A partir de 5 ans

L’histoire

Comme le veut la tradition, Kiki, petite sorcière de 13 ans décide que le moment est venu de partir dans une ville où aucune sorcière ne vit. Elle doit quitter sa famille pendant un an pour prouver qu’elle peut être indépendante. Accompagnée de son chat Jiji, elle s’envole sur son balai une nuit de pleine lune vers l’inconnu.  Elle met le cap vers le sud, vers la mer. Elle s’arrête dans une petite ville côtière où elle devient la livreuse d’une boulangère. C’est là que la jeune sorcière va devoir faire son chemin en pays humain…

Avis

Datant de 1989, il fait parti de ces films intemporels que j’aime redécouvrir avec mes enfants !

Ce film retrace le parcours initiatique qu’empreinte Kiki pour arriver à la vie d’adulte. On y découvre ses envolées, ses chutes, ses rebondissements, ses illusions puis désillusions, ses morceaux de bravoure et ses espoirs. Elle apprend à vivre, à croire, à aimer. Il n’en ressort rien de maléfique ou de ténèbreux comme habituellement dans les histoires de sorcières. Au contraire, on découvre une oeuvre attachante, mignonne, délicieuse avec des personnages authentiques et drôles. Un grand moment de simplicité, d’amour et de sensibilité !

Le thème de la gentille sorcière et de son chat parlant, le scénario relativement simple peuvent séduire les tout-petits. La durée du film et l’absence d’action peuvent cependant faire décrocher les enfants de moins de 6 ans.

En bref, c’est un film d’animation féérique mais pas guimauve qui devrait plaire au plus grand nombre. Ce n’est pas le meilleur de Miyazaki mais celui-là on peut le regarder avec les petits !

Pour aller plus loin

Si vous voulez échanger sur le film avec vos enfants, le site francophone consacré au studio Ghibli est très bien fourni. On y trouve un résumé détaillé, la description des personnages, une analyse du film et des informations sur la création du film.

Miazaki évoque à travers ce film les difficultés que rencontrent les petites japonaises aujourd’hui pour gagner leur indépendance. « Dans la société actuelle, où n’importe qui peut gagner de l’argent en passant d’un petit boulot à l’autre, il n’y a pas de lien entre l’indépendance financière et l’indépendance spirituelle. Aujourd’hui, le dénuement n’est pas tant matériel que spirituel. A une époque où s’éloigner du cocon familial n’a rien d’extraordinaire et où vivre parmi les inconnus ne veut rien dire de plus que d’aller à la superette chercher ce dont on a besoin, il se peut que cela soit plus difficile que jamais d’appréhender le vrai sens de l’indépendance qui consiste à partir à la découverte de ses propres talents et à s’affirmer. »

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